La série d’articles intitulée SorosLeaks en apporte la preuve indéniable même à ceux qui, jusqu’à présent taxaient d’invention ou de théorie de la conspiration les affirmations portant sur le réseau Soros – déclare Tamás Deutsch dans sa lettre adressée aux eurodéputés, dont il a aussi transmis copie à la presse. Dans ses propres termes :
« Sur ces enregistrements rendus publics, ce sont des dirigeants et des chercheurs des ONG (Organisations Non-Gouvernementales) rattachées à la sphère d’intérêt de George Soros, des journalistes, mais aussi des hommes politiques qui, avec une sincérité troublante, rendent compte de la politique des ‘deux poids, deux mesures’ appliquée par le réseau, de ses diffusions de fausses nouvelles et de ses manipulations, toutes dirigées contre la Hongrie et la Pologne, en raison de la position patriote que ces deux pays ont adoptée dans certains domaines de la politique. »
« Le phénomène ici démasqué est en réalité un problème paneuropéen. Cet engin de manipulation n’a pas seulement placé sous influence la presse mainstream occidentale, mais le réseau du spéculateur américain prend aussi de plus en plus le contrôle de l’activité et de la prise de décision au sein des institutions les plus centrales de l’Union européenne. »
« Ces enregistrements incitent à remettre en cause dans ses fondements mêmes la confiance que nous accordons à l’objectivité et à l’indépendance des médias, et ouvrent une perspective inédite sur la problématique des influences externes affectant l’Europe et l’Union européenne. » Pour Tamás Deutsch, on en arrive au point où c’est l’intégrité même des institutions de l’Union que le réseau Soros met en danger.
« – Le moment est venu pour nous d’enfin accepter de répondre sur le fond à la question que pose l’ingérence du réseau Soros dans les institutions de l’Union » – déclare Deutsch, lançant un appel solennel à ses collègues du PE. Il déclare inacceptable qu’un réseau – quels que soient les groupes d’intérêt qui le financent – puisse s’assurer de ce genre de pouvoirs d’influence sur nous – que ce soit sur les médias européens, sur le fonctionnement des institutions de l’Union ou sur la perception de tel ou tel Etat-membre dans l’opinion publique. En annexe à sa lettre, il a aussi fait parvenir aux eurodéputés une version anglaise de la série d’articles des SorosLeaks.