Cela constitue déjà la deuxième phase de leur mission d’observation. Dans le cadre de la première phase, ils ont examiné le cadre juridique des processus électoraux hongrois, évalué la situation des médias, mais aussi étudié le rapport électoral intérimaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Violation des principes de base
Ces observateurs internationaux de nos élections sont à leur tour arrivés à la conclusion que le texte de l’OSCE, par de nombreux aspects, viole les principes de base des missions de ce genre, en se montrant souvent partial, et, qui plus est, inexact. Ils rappellent cinq de ces principes de base, qui sont les suivants :
- Impartialité et non-ingérence.
- Formulation de conclusions précises et vérifiables.
- Respect du droit international et des coutumes.
- Neutralité et professionnalisme dans le cadre des apparitions médiatiques.
- Formulation de recommandation et de conclusions basées sur des sources transparentes.
S’agissant du premier point, ils font remarquer qu’il n’est pas permis de rendre publiques des opinions personnelles, partisanes ou négatives d’une façon susceptible d’influencer le résultat du scrutin. Les observateurs devraient même prendre tout particulièrement soin d’éviter de donner leur avis avant le jour des élections, dans le cas où l’expression de cet avis peut avoir des répercussions sur l’opinion publique. Ils font remarquer que
le document en question a immédiatement été exploité comme une arme politique par l’un des camps en présence, qui l’a présenté comme une preuve justifiant une condamnation internationale de leurs rivaux.