« Si ces nouvelles se confirment, il s’agit d’une nouvelle forme d’ingérence dans le processus électoral, et ceux qui s’en sont rendus coupables doivent sans attendre être placés devant leurs responsabilités »
– a déclaré Weronika Przebierała en réaction à un article publié aujourd’hui par le Centre de presse Mediaworks. L’article en question rapporte que l’équipe de campagne de Péter Márki-Zay, candidat de la gauche aux fonctions de Premier ministre, avait commis des actes graves de fraude électorale. Le groupe DatAdat, lié à l’ancien Premier-ministre Gordon Bajnai, aurait envoyé des textos à plus d’un million d’électeurs, en exploitant une base de données captée de façon illégale.
« Aujourd’hui, on a aussi appris l’histoire des bulletins de vote destinés aux électeurs transylvains, qui auraient été jetés. On aurait tort de sous-estimer l’importance de tels cas : chacun de ces incidents doit faire l’objet d’une enquête minutieuse, permettant de déterminer s’il s’agit de cas réels ou de provocations »
– a ajouté l’adjointe au chef de cette mission internationale d’observation, directrice du bureau juridique international du centre de recherche polonais Ordo Iuris. À propos de ce mystère des bulletins de vote, le maire de Sepsiszentgyörgy [Sfântu Gheorghe, en Roumanie – n.d.t.] Árpád Antal, a déclaré : « – Il s’agit sans l’ombre d’un doute d’une provocation, destinée à décrédibiliser le vote des Hongrois des pays voisins de la Hongrie. »
Lundi – comme le site de Mediaworks l’avait aussi rapporté –, des cyber-délinquants ont fait irruption sur plusieurs sites d’information hongrois. Cette attaque a entre autres concerné les titres Metropol, Nemzeti Sport et 888.hu. Ces délinquants au service de la gauche – explique le site Origó.hu – ont attaqué les sites du trust Mediaworks, dans le but de faire taire les voix de la droite conservatrice. Sur les sites auxquels ils ont eu accès, les hackers ont publié une information affirmant que diverses promesses électorales de Márki-Zay ont d’ores et déjà été tenues. En rapport avec cette affaire, Origó mentionne aussi le dépôt d’une plainte.