À un certain moment, les Britanniques ont relevé le défi, et ont fini par claquer la porte au nez de l’UE. Les Allemands l’ont aussi relevé, car, en dépit du lancement d’une procédure d’infraction à l’encontre de l’Allemagne, le Tribunal constitutionnel allemand fait savoir à Bruxelles qu’il est en très bonne santé, merci beaucoup, et n’a pas la moindre intention de changer d’avis. Visiblement, les Polonais ont eux aussi relevé le défi. La question de fond est de savoir si ces velléités impérialistes de Bruxelles, conduisant à une démolition étape par étape de l’UE, vont perdurer, ou si, le bon sens l’emportant, il sera permis aux États-membres de jouir de leur liberté et de leur souveraineté. Impérialisme bruxellois ou coopération volontaire et efficace d’États-nations souverains – voici « la question à laquelle il faut maintenant trouver une réponse » [allusion à un célèbre poème patriotique d’Alexandre Petőfi – n.d.t.]. Si les attaques fébriles et de plus en plus agressives des bureaucrates bruxellois se poursuivent, elles auront des conséquences d’une gravité qu’il est impossible de prévoir. »