Les agents de Soros se font pincer les uns après les autres : il n’y a pas une ombre de dictature en Hongrie

En Hongrie, les ONG (Organisations Non-Gouvernementales) n’ont rien à craindre, personne ne cherche à leur rendre la vie impossible, et les investisseurs étrangers, eux aussi, s’y sentent en sécurité – c’est ce que nous apprend un nouvel épisode de cette série d’articles de Magyar Nemzet, à nouveau consacré au commentaire d’extraits de ces entretiens par Skype qui sont parvenues à la rédaction en provenance d’une adresse électronique inconnue. Les interrogés sont, sans exception aucune, des acteurs de la société civile qui, de concert avec leurs organisations, s’en sont pris et continuent à s’en prendre à pratiquement toutes les mesures du gouvernement hongrois, mais, dans leurs échanges privés – dont les articles de la présente série nous donnent un aperçu –, ils parlent sans fausses pudeurs de l’image irréelle et distordue que donnent de la Hongrie des journalistes étrangers mal informés et influencés par leurs soins.

2022. 02. 14. 13:19
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Márton Asbóth, chef de projet pour le compte de l’ONG Társaság a Szabadságjogokért (ou TASZ : « Union Hongroise pour les Libertés Civiles ») – financée, entre autres, par George Soros –, nous expliquait qu’en Hongrie les diverses ONG fonctionnent dans des conditions de parfaite sécurité. C’est même là, à son avis, la raison pour laquelle la TASZ n’a pas pris la peine de mettre au point les détails du plan B consacré à la conduite à suivre dans le cas où le gouvernement chercherait à obliger ce genre d’organismes à fermer.

Il se croit même obligé de rassurer son interlocuteur non-identifié : non, les ONG n’ont pas à craindre les moindres rétorsions de la part de l’Etat : « – A quoi peut-on s’attendre ? Qu’est-ce qu’ils [le gouvernement] pourraient vraiment faire ? Par exemple, bloquer les financements ? Empêcher leur fonctionnement au quotidien ? Ce sont des choses qu’ils auraient la possibilité légale de faire ? » – à cette question, Asbóth répond :

« Je ne pense pas. En réalité, il ne s’est rien produit de tel : aucune descente de police dans les locaux d’une ONG, aucun gel de comptes bancaires, rien de tel. En d’autres termes : on n’a jamais assisté en Hongrie à ce genre de scènes d’un goût typiquement russe, et je suis assez certain qu’on n’en verra pas davantage à l’avenir. »

Hier, nous citions l’extrait de son entretien dans lequel il explique que la presse internationale donne une image fausse de la Hongrie ; à ce propos, Asbóth faisait remarquer que, alors même que la presse étrangère prétend que des régimes autoritaires règnent sur la Hongrie et la Pologne, ce sont deux pays où il fait très bon vivre.

De même, Zoltán Kristóf Varga – qui dirigeait jadis la filiale de Budapest des Open Society Foundations, c’est-à-dire de la fondation Soros – nous explique qu’en Hongrie les ONG opèrent en toute sécurité, et garantit à son interlocuteur que les fonds destinés à cette organisation – qu’ils soient hongrois ou étrangers – lui parviendront sans encombre.

« – Comme nous sommes dans l’UE, le gouvernement aurait beaucoup de mal à bloquer ces financements [en provenance de l’étranger]. Comme ils viennent de l’étranger, ils ne peuvent pas empêcher les fonds d’arriver par certains canaux – tout ce qu’ils pourraient faire, au pire, c’est d’enrayer le fonctionnement de ces canaux. »

Un pays civilisé

Quant à Dalibor Roháč, cadre de l’American Enterprise Institute (AEI), il déclare que la Hongrie est, même pour les investisseurs étrangers, un terrain des plus sûrs. Pour lui, l’attention médiatique internationale qui se concentre sur la Hongrie n’implique pas que les acteurs de la vie économique devraient avoir des craintes concernant la sécurité de la propriété privée, la corruption ou la qualité de l’environnement juridique.

« – La Hongrie est membre à la fois de l’UE et de l’OTAN, et dépend fortement des investissements étrangers. Pour peu qu’on s’intéresse aux installations de grandes entreprises, ce qu’on voit, c’est que les plus grandes enseignes – comme Audi, Mercedes etc. – donnent du travail à des dizaines de milliers de hongrois. C’est donc une situation qui n’a rien à voir avec celle de la Russie. Ici, personne n’atterrit en prison, et le gouvernement ne confisque pas de grandes entreprises. Je pense donc que les investisseurs étrangers n’ont pas vraiment de raisons d’avoir peur. »

Pour Roháč, en Hongrie, la situation de départ est bien meilleure qu’en Bulgarie ou en Roumanie, et, pour l’Europe centre-orientale, la Hongrie est un pays très civilisé, où on peut faire confiance aux tribunaux et au respect des contrats.

Aveuglés par la haine

Andrej Nosko – dans une entrevue datant certainement de l’époque de la première ou de la deuxième vague de la pandémie – prend l’exemple des jugements portés sur la gestion de crise hongroise pour montrer comment le gouvernement se voit reprocher même les mesures de restriction qu’il a prises dans le contexte de la pandémie pour garantir la sécurité de la population.

« – Considérons, de bout en bout, l’histoire de la crise pandémique. […] La question du moment, c’est la fermeture des frontières : on limite l’accès au territoire des non-citoyens et des étrangers qui ne disposent pas d’une adresse officielle en Hongrie. Et les jugements portés sur cette décision dépendent principalement de la situation de leur auteur – selon qu’il appartienne au camp gouvernemental ou au camp adverse. De tous les jugements que je lis et vois passer, à en juger par leur contenu, rares sont ceux qui placent vraiment ces mesures sous la loupe, pour essayer de déterminer la mesure dans laquelle elles permettent de lutter contre la pandémie, ou leurs conséquences aussi bien sanitaires qu’économiques. Tout cela se ramène le plus souvent à un raisonnement du type « c’est une mauvaise mesure parce qu’on déteste Orbán. »

Une campagne entachée de partialité

On se souvient que, dans une entrevue par Skype précédemment évoquée par Magyar Nemzet, Andrej Nosko déclarait sans fausses pudeurs que la Hongrie et la Pologne sont victimes d’une campagne entachée de partialité et fondée sur des arguments controuvés, ou encore que des journalistes étrangers mal informés et influencés par les ONG donnent de notre pays une image distordue. Il parle aussi de la paresse intellectuelle que ne peut pas ne pas encourager le fait que, dans les médias mainstream, les principaux titres disposent de bien moins de correspondants étrangers que par le passé, et que ceux dont ils disposent encore sont, qui plus est, chargés de couvrir l’actualité de plusieurs pays.

« – En conséquence de tout cela, il est très facile de s’en prendre à la Pologne et à la Hongrie, sans avoir à présenter de véritables arguments »

– déclare Nosko.

Il voit aussi un problème dans le fait que beaucoup de correspondants étrangers ne parlent pas le hongrois, ce pourquoi ils ne peuvent, par exemple, pas converser avec le hongrois moyen, ni même lire les nouvelles locales, et doivent donc s’appuyer sur des sources secondaires – en l’occurrence, sur celles qui défendent les mêmes positions politiques qu’eux. C’est ce qui, pour Nosko, explique la distorsion des nouvelles portant sur le gouvernement hongrois.

Freedom House et agitprop

« Or il se trouve que ces sources secondaires produisent de fortes distorsions, concernant entre autres la légitimité du gouvernement hongrois. » – avoue cet ancien directeur des OSF. Elles oublient par exemple typiquement de mentionner que le cabinet en place jouit réellement d’une grande popularité dans une grande partie de la société hongroise.

Nosko parle aussi de l’ONG (bien connue en Hongrie) nommée Freedom House.

« – Du coup, on lit des choses comme le rapport d’évaluation de la démocratie de Freedom House intitulé Nations in transit. Le chapitre consacré à la Slovaquie était assez énervant : au lieu d’une analyse, il contient pratiquement de l’agitprop. Le principe de base étant que, quand ce sont tes amis qui gouvernent, alors le pays fonctionne bien. Si ce ne sont pas tes amis, alors ils ne font pas un bon travail. Dans ce cas, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, ça ne sera jamais assez bien. »

Personne ne s’en prend à Fico

« – C’est une réalité des plus simples : le personnel des médias est principalement constitué de gens de gauche libérale. Cela est dû à ce que j’appellerais un biais de recrutement » – affirme, pour caractériser la situation actuelle de la presse internationale, Andrej Nosko.

Il considère que, si le Premier-ministre hongrois était socialiste, il serait confronté à une tout autre attitude, aussi bien de la part de la presse que de la part de l’Union européenne. Il cite alors en exemple le gouvernement du Premier-ministre slovaque Robert Fico et la forte popularité dont il jouissait.

Reprenant cet exemple dans un autre entretien par Skype, le chercheur d’origine slovaque Dalibor Roháč, qui étudie pour le compte de l’American Enterprise Institute l’évolution de l’Europe centre-orientale et de l’Union européenne, affirme que :

« Social-démocrate sur le papier, Fico conduisait un gouvernement parfaitement corrompu, mais ils le considéraient tout de même comme l’un des leurs, étant donné qu’il siégeait avec le groupe parlementaire des Socialistes européens. Ce qui fait que Fico n’a jamais eu à affronter des réactions bruxelloises aussi défavorables que Viktor Orbán. »

« A mon avis, si quelqu’un pouvait faire tomber Orbán et ramener les socialistes au pouvoir en Hongrie, à Bruxelles, ce serait un profond soulagement »

– affirme Roháč.

Contrôle

En confirmation de tout cela, dans une autre entrevue par Skype, c’est Mátyás Kálmán, journaliste ayant travaillé pour les sites Index et 24.hu, qu’on entend expliquer que les diverses ONG manipulent, voire corrompent les journalistes qui couvrent la Hongrie, si bien que ces derniers donnent souvent des événements en cours dans notre pays une image fortement distordue.

« Il est impossible de savoir s’il [le journaliste en question] vient juste de recevoir une invitation pour séjourner dans un bon petit hôtel, ni combien on lui a proposé pour écrire ce que ses commanditaires veulent entendre quand l’écho médiatique leur revient. »

– nous dit Kálmán pour exemplifier le processus d’influence.

Parmi ces ONG qui ont le plus tendance à placer les journalistes sous leur contrôle, Kálmán mentionne à titre d’exemple une organisation financée par George Soros : Amnesty International.

Photo: opensocietyfoundations.org

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