Au cours des derniers jours, Magyar Nemzet a déjà publié de nombreux extraits de conversations enregistrées sur Skype, qui nous ont donné une image relativement précise du modus operandi des journalistes qui collaborent avec les ONG et des coulisses de ces attaques sans fondement dont la Hongrie est la victime. Et ce, en nous basant de plus sur l’opinion de personnes qui ont pu observer de l’intérieur le fonctionnement de cette machinerie. Parmi les interrogés en question, nous vous avons jusqu’à présent présenté Andrej Nosko, ancien directeur des Open Society Foundations, c’est-à-dire de la Fondation Soros, Mátyás Kálmán, journaliste ayant travaillé pour les sites Index et 24.hu, et Dalibor Roháč, cadre de l’American Enterprise Institute.
Le moment est maintenant venu de vous présenter le point de vue d’un nouvel interrogé : Márton Asbóth. Actuellement chef de projet pour le compte de l’ONG Társaság a Szabadságjogokért (ou TASZ : Union Hongroise pour les Libertés Civiles »), il nous parle entre autres des préjugés très prononcés de la presse occidentale à l’encontre de la Hongrie. – J’ai l’impression que, dans les pays occidentaux, il existe un récit ou point de vue des plus étranges, qui les amène à penser que la Hongrie est un endroit particulièrement horrible, où la démocratie est inexistante. Comme si c’était un pays comme la Biélorussie, ou quelque-chose de ce genre. »
La presse étrangère a beau expliquer que des régimes autoritaires règnent sur la Hongrie et la Pologne, ce sont deux pays où il fait très bon vivre.
Ce n’est pas comme s’il existait un dictateur qui chercherait à engager dans une direction opposée ce ‘chouette petit pays que la Hongrie était devenue au moment du changement de régime’. Racontée comme ça, l’histoire serait simple à souhait, mais en coulisses, les causes profondes à l’œuvre sont bien plus compliquées. Et cela, depuis de longues années, la presse internationale ne veut pas en entendre parler.
Les journalistes étrangers ne sont même pas disposés à s’informer correctement sur ce qui se passe ici.