– Il existe aussi beaucoup de spéculations sur l’éventualité d’une union entre CRE et ID. Quant au rôle éventuel du PPE, il est pour l’instant difficile à prédire. On ignore, par exemple, ce que vont produire les élections en Allemagne, où, pour l’instant, la situation semble très peu claire : si la CDU/CSU ne se ressaisit pas, il est à craindre que la prochaine coalition de gouvernement ne soit constituée sans elle. On peut alors se demander s’il y aura quelqu’un pour tirer de la perte de popularité des partis de centre-droit les conclusions qui s’imposent, à savoir que la recherche d’alliés à gauche ne paie pas, dans la mesure où elle implique qu’on renonce à ses principes, à ses valeurs, en fonction des exigences de ce genre de partenaires. C’est ce qu’on a vu se produire en Espagne dans le cas du Partido Popular, et c’est ce qui arrive en France aux Républicains. A l’avenir, à un moment ou à un autre, un réveil pourrait aussi se produire au sein du PPE : ils pourraient se rendre compte que ce n’est pas à gauche qu’il faut se chercher des alliés – même si, pour l’instant, aucun indice ne pointe dans cette direction, un tel virage, sous la direction actuelle, étant même pour ainsi dire exclu. En ce qui nous concerne, nous ne demandons qu’à faire alliance avec des groupes politiques prêts à s’engager pour les valeurs de la droite traditionnelle.