« Entre 2012 et 2014, les services secrets danois ont aidé les États-Unis à espionner certaines figures-clés de la politique – notamment Angela Merkel » – a-t-on pu lire en mai de cette année : encore une nouvelle atterrante, en provenance d’une dictature fétide de plus. « D’après cet article, le Service des Renseignements Militaires danois (FE) a collaboré avec l’Agence nationale de sécurité (NSA) des États-Unis dans des opérations de collecte d’informations, dont les victimes ont notamment été des dignitaires d’autres pays européens, comme l’Allemagne, la France, la Suède et la Norvège. » (…) La NSA a eu accès aux appels téléphoniques, aux textos et aux conversations de messagerie des téléphones de ces dignitaires, au moyen d’écoutes ciblées et du logiciel d’analyse de données Xkeyscore, mis au point par la NSA. (…) En 2013, Snowden a rendu publics des documents rigoureusement secrets démontrant que la NSA, spécialisée dans le renseignement d’origine électromagnétique, pratiquait des collectes massives de données, et surveillait au moyen de logiciels d’écoute les citoyens américains, ainsi que les communications de dirigeants étrangers, dont certains hommes politiques européens de pays alliés. »